Ce qui change au 1er janvier 2022 pour avoir un crédit immobilier
Ce qui change au 1er janvier 2022 pour avoir un crédit immobilier

Ce qui change au 1er janvier 2022 pour avoir un crédit immobilier

Les décisions prises par le HCSF étant devenues des règles, il faut noter qu’il aura du changement dans l’univers des crédits immobilier à compter du 1er janvier 2022. De quelle modification s’agit-il ? Voici tout ce qu’il y a à retenir sur le sujet.

Le taux d’endettement

Parmi les décisions prises par l’HCSF, une limite a été définie pour le taux d’endettement. Pour réduire le surendettement, le montant des mensualités dues par un emprunteur ne peut excéder les 35 % de ses revenus. Cette limitation tient compte du prix de l’assurance emprunteur. Selon les experts, les personnes qui ont des problèmes de santé et les seniors se sentiront pénalisées. Il est aussi possible que les ménages désirant avoir accès pour la deuxième fois à une propriété et doivent prendre un prêt relais, soient touchés par cette limitation.

Le plafonnement de la durée maximale de crédit

À compter du 1er janvier 2022, toute personne désirant avoir un crédit immobilier doit savoir que la maximale de son emprunt ne dépassera pas 25 ans. L’HCSF dans sa décision du 29 septembre 2021 laisse quand même une certaine marge aux emprunteurs. En effet, pour l’achat d’un bien immobilier neuf ou ancien qui nécessite d’importants travaux, la durée du prêt peut s’étendre à 27 ans. Les travaux réalisés pour la rénovation du bien ancien devront cependant faire au moins 25 % du montant global de l’opération.

La banque dispose d’une marge de manœuvre

L’HSCF laisse une marge de manœuvre aux banques. En effet, ces établissements financiers ont la possibilité d’octroyer jusqu’à 20 % de crédit immobilier chaque trimestre sans respecter les conditions. Par contre, vous devez savoir que la plupart de ces exceptions (80 %) sont réservées aux personnes qui souhaitent acheter une résidence principale. Il faut noter que les primo-accédants sont aussi privilégiés. Ils doivent obligatoirement bénéficier d’au moins 30 % des crédits immobiliers non conformes aux nouvelles règles.